Note : ❤❤❤❤🖤
Livre papier :
- – Cinder tome 1 : 429 pages
- – Scarlet tome 2 : 497 pages
- – Cress tome 3 : 668 pages
- – Winter tome 4 : 788 pages
Résumé : c’est l’histoire d’une mi-humaine, mi-cyborg qui découvre qu’elle n’est pas que la mécanicienne la plus douée de Néo-Beijing. Tout commence par la réparation d’un androïde, cela continue par la découverte de ses pouvoirs endormis, la rencontre du propriétaire de l’androïde, le futur empereur Kaito, et ainsi de suite jusqu’à la Lune, royaume administré d’une main de fer par la Reine tyrannique Levana, qui compte bien devenir l’impératrice et de la Terre et de la Lune au prix du sang de son propre peuple.
Avis : Ici nous avons une histoire fantastique qui reprend les personnages des contes de fées de notre enfance, Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge, Rapuntzel et Banche-Neige. Chaque tome contient des éléments qui se rapportent au conte de fée : Cinder a une belle-mère avec deux sœurs, Scarlet recherche sa grand-mère et porte un sweat à capuche rouge, Cress est enfermée et n’a aucun contact avec les humains, et Winter a la beauté de l’innocence jalousée par la Reine. Des détails des contes sont intégrés à l’histoire principale donnant un univers familier et moderne.
J’ai aimé ce coté futuriste où l’on retrouve Cinder à Néo Beijing, Scarlet dans un village en France qui va à Paris pour retrouver sa grand-mère. La tour de Cress devient une capsule en orbite autour de la Terre et Winter a des animaux dans une ménagerie et enchante les gens grâce à sa beauté naturelle.
Et plus on se rapproche du dénouement, plus les protagonistes vont se rejoindre pour se lier contre la Reine. Cela donne presque l’illusion d’un récit choral ce qui donne du rythme à l’histoire. Il y a également des situations amusantes et des interactions entre les personnages qui m’ont bien fait rire ajoutant de la légèreté à cette aventure.
Loin d’être une ôde au féminisme et à la « Girl’s Power Generation », il est indéniable que les femmes (ou plutôt jeunes filles) sont les héroïnes de cette série. Mais ce qui est encourageant, (oui j’écris bien « encourageant ») c’est que cette série montre que les hommes soutiennent ces jeune femmes sans qu’il soit question de perte de virilité ou d’excès de machisme et en même temps, auraient-elles pu en faire autant sans leur soutien ?
Cinder sauve la Lune pour sauver son empereur, Scarlet supporte ses malheurs en pensant à son Loup, Cress admire le Capitaine comme s’il était la seule étoile dans le ciel et Winter survit pour son garde et ami d’enfance.
J’ai aimé ce ratio homme/femme qui montre leur faiblesse comme leur force et ce petit coté « on est bien tout seul mais à deux c’est encore mieux ».
Alors pourquoi attribuer 4 cœurs / 5 si cette série est aussi formidable ? Mon problème, c’est le nombre de pages : Ridicule ! me direz-vous. Pas tant que ça : on commence avec 429 pages, on finit avec 788 pages. Et le dernier tome était écrit en petits caractères. C’est vraiment dommage car lorsque l’on suit l’histoire, on a pas envie de lâcher le livre. Ai-je été éprouvée par la série de l’Assassin Royal (13 tomes condensés) ? Peut-être. Ce n’est pas motivant quand il y a presque le double à lire (en petit, je le rappelle), par rapport au premier tome. C’est le seul reproche que je peux faire.
Cela n’empêche pas de recommander cette série amusante, riche, avec des références aux contes de fées bien adaptées aux temps modernes.